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Que les bouledogues gouvernent…?

Quoi, quoi, quoi… on voudrait que les bouledogues nous gouverne qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Magazines, journaux, radios: on ne voit plus qu’eux, on n’entend plus qu’eux, on ne parle plus que d’eux. Tout n’est plus qu’aboiements et grognements, jappements et rugissements. Mais où est donc passé notre légendaire raffinement félin pour l’autre ?  

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Soi-disant pour s’en effrayer, pour se forcer à réagir. Mais je les connais, moi, les zumains et leur syndrome de grenouille ébouillantée (SGÉ). Ce n’est qu’une fois le cul dans le trou qu’ils réagissent. Et encore. Seulement si ça peut se vendre.
En attendant, les pittbulls montrent les crocs et on sent bien que les chiens sont pressés au festin.

Ô, pauvres matous que nous sommes ! Pauvres matoutes surtout, que ces horribles bêtes ne violeront même pas, tant ils ne sont appâtés que par le pouvoir et le gain.
Et elle est là, la grande différence. Moi, je ne suis qu’appâtée… pour chats !

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J’y aurai bien becqueté le bras

Moi, je lui aurai bien becqueté le bras, surtout au niveau du poignet, où je sens l’attache plus fragile. Mais il me fait ch… suer avec son gant. Dès que ça devient un peu amusant, voilà qu’il se rhabille la mimine.
Que l’étoffe, qu’il a dit. J’veux pas que tu me bouffes la viande!

Krevette surveille
Krevette surveille

Non mais si ça, c’est pas une réaction égoïste du genre humain, je ne m’y connais plus en anthropologie aléatoire.
Franchement, reconnaissez que ce qui est rigolo, c’est de sentir, sous mes canines, le contact avec sa peau. Ce petit goût carné d’une chair tendre et sans pelage qui rappelle le doux parfum de l’enfance (*). Cette incroyable sensation qu’il me suffirait de peu pour lui trancher la veine et le voir se vider à mes pieds. Ô, ce délicat plaisir d’enfoncer mes griffes au plus profond de son épiderme et lui rayer tout l’avant-bras. Avouez qu’avec le gant, le jeu perd beaucoup de son charme, faut être honnête. À cause de l’épaisseur du tissu, du rembourrage de la moufle, je perds le contact avec la viande…  Et puis franchement, ce gout synthétique, beurk !

Krevette médite
Non mais dites… Krevette médite

C’est bien la peine de nous la jouer écolo pour planquer ses fingers dans des mitaines en polyester. Ah, l’incohérence des zumains !

(*): …quand Môman donnait la goulotte à son chat et que tous les gars du village étaient là, là, là, là, là !!!

Écoute comment qu’y m’cause !

Écoute-le lui, comment qu’y m’cause !
– « Tu es une jeune fille (dit-il) et en tant que parrain, je me dois de veiller à ta virginité. »
Oui, oui, c’est comme ça qu’il me cause mon zumain, comme à une demeurée qui doit rester cloitrée toute la journée, sans même pouvoir dégourdir ses petites pattes qu’elle a d’ailleurs fort jolies, sans courser les lézards qui, remarquons-le, sont beaucoup moins sucrés que l’an passé. Et tout ça pourquoi ? …Parce qu’il a peur de devenir grand-père. Ah, on ne dira jamais assez la lâcheté des zoms.Krevette animée
– « C’est pourquoi tu dois rester dans le pourtour du jardin, ne pas chercher à en sortir et cesser de creuser des trous dans le bois pourri de la palissade. »
En gros, cela signifie que je suis prisonnière -comme ces princesses de roman qu’un potentiel chevalier viendrait délivrer au prix de mille dangers et d’innombrables ruses j’ai vu ça dans « Cats of the thrones », ma série préférée ! Contrainte à ce petit carré de verdure quand il me faudrait de grands espaces pour affiner ma pratique de la course et me frotter aux bêtes sauvages.
« Il n’y pas de bêtes sauvages dans le coin », réplique mon rabat-joie de service. Mais je vois bien qu’il feint pour me préserver d’une nature qu’il me croit hostile. « Crois-moi fillette, ce sont surtout des gros matous qu’il faut te méfier. Nous devons attendre ta visite au Véto afin qu’il fasse le nécessaire »
Oh mais il a beau parler à demi-mots, j’ai bien compris ce dont il s’agit. Ainsi je n’aurais pas le droit de disposer de mon corps à ma guise. Mais qu’est ce que cette société où des noms décident de ce qui est bon ou non pour ceux qu’ils ne connaissent même pas ?

crevette-554Il veut m’emmener chez son toubite pour m’enlever ce qui fait de moi une femme et, plus tard, une future maman. La barbarie est aux portes de l’internet félin. Restera-t-on indifférent devant ce crime contre mon animalitude ?

C’est marqué sur la notice

C’est marqué sur la notice: une heure de jeu par jour. Plus que conseillé, c’est limite obligé.
Je ne parle pas pour moi qui joue -déjà- toute la journée mais, pour mon « propriétaire » (c’est le nom qu’ils indiquent sur le mode d’emploi). « Une heure d’accompagnement au jeu quotidien », parait que c’est bon pour ma constitution.
J’ai longuement hésité à le balancer aux autorités mais « ils » pourraient mettre mon zumain en cabane et je n’aurais plus personne pour remplir ma gamelle.
Alors, j’essaie de lui faire comprendre qu’il en va de son devoir: je lui mordille les doigts, je griffe son pantalon, je lui grimpe même dessus à l’occasion. Je lui pique ses affaires (j’ai une collection de stylos sous le meuble du salon, chut), je m’assieds même sur son clavier. En vain, la plupart du temps. Mon zumain n’est pas un rigolo.
Ce matin, je lui fais du bisou-nez, je lui lèche la tignasse (qui a énormément repoussée), je lui ronronne en mode turbo… Ah la la, qu’est ce qu’il faut pas faire pour qu’il me remue le bouchon.

minette au dodo
le dodo de Crevette

Les zumains n’ont décidément pas le sens du ludique. C’est d’autant plus curieux qu’ils estiment pourtant que leurs progénitures en ont besoin, autant que de loisirs, de sport et de culture. Mais, curieusement, dès que le petit d’homme grandit, on cherche à éteindre sa curiosité, on formate ses centres d’intérêt, on conforme sa pensée… Et de jeu, surtout, il n’est plus question. Au risque de passer pour un gamin… ou un jeune chat !

C’est pas que j’aime pas les croquettes…

C’est pas que j’aime pas les croquettes…crevette49-48A
mais y a pas à chier, je préfère la pâtée.
C’est mou, c’est doux et puis c’est tout.
C’est pas dégueu, ça a du goût.
C’est comme un hibou-chou
mais sans les poux-cailloux
C’est pour mimi, c’est pour minou.

Alors que croquette…
permets que j’rouspètecrevette49-48B
c’est mou, ça pue, ça pète
faut toujours qu’ça caquète,
ça glisse sous la banquette
ça s’débine quand j’le becquète
Et voilà, qu’ça m’embête !!!

 

ON AURA TOUT LU

Sous prétexte qu’il a appris que je rédigeais un blog dans lequel je parlais de lui (je tape sur son ordi, c’est pas très discret), mon zumain de compagnie estime avoir un droit de réponse.
C’est bien la loi des zoms: pour un coup de patte reçu, en renvoyer aussitôt un autre. Une certaine idée de l’Égalité.
Moi, quand je file un coup de griffe, c’est pas pour m’en prendre un autre en retour.
C’est quand même étrange de constater que ces êtres qui ont inventé les notions d’Humanité et d’Animalité en ont totalement perverti le sens: ainsi leurs boucheries guerrières et leurs chamailleries religieuses sont elles jugées, à leurs propres yeux, comme une « animalité » (sic !) impropre à leur espèce.
…Et c’est nous qu’ils appellent les bêtes !!!

Crevette à la fenêtre

Bref, pour répondre aux atermoiements de mon colocataire à deux pattes, je laisserais -prochainement- quelques pages à sa plume.

le zumain, animal contrariant

Par nature, le zumain est un animal contrariant qui s’applique, systématiquement, à interdire tout ce qui me divertit et m’épanouit. J’en tiens pour (meilleur) exemple les lacets de Grand Asperge qui pendouillent tandis qu’il marche. Il est évident que ces petits bouts de coton tressé qui s’agitent au dessus de mon nez n’ont que pour seule utilité de m’inciter à jouer.
Or, à peine y ai-je porté la paluche qu’une voix m’en défend: « Attention, tu vas me faire tomber ! »

Krevette on garden
Au jardin, tous les chats sont biens

Parce que figurez-vous que lesdits lacets n’ont rien trouvé de mieux que se pendre à une paire de souliers, laquelle s’est immiscée dans les pieds de mon coloc sus-cité. D’où le gamellage en chaine quand je m’y accroche un peu trop fort.

L’ami Kahouette

Tous les matins, je me tape les petites annonces de chat-perdu.org….
Pas tant que ça m’amuse mais, pour faire plaisir à mes colocs. Grand-Asperge n’arrive toujours pas à se remettre de la disparition de Kahouette. C’est le chat qui, précédemment, mangeait dans ma gamelle et crottait dans mon bac. Je crois qu’ils lui portaient grand intérêt à cette bestiole. Intérêt peut-être un poil disproportionné à mon goût.

l'ami Cahouettte
Pour ma part, je constate que l’on m’a baptisé d’un nom sensiblement identique et je me demande s’il n’y pas là une bonne raison d’être vexée.
– « Dommage que tu ne l’aies pas connu…. Vous vous seriez si bien entendus », pronostique bêtement Mouchodoit.
Bah voyons… alors qu’il est évident que s’il n’avait disparu, jamais on ne lui aurait « cherché un remplaçant »… et donc jamais, on ne se serait intéressé à moi.
Faudrait peut-être arrêter de me prendre pour une bête.

Pour faire plaisir à mes colocs, je noircirai régulièrement des lignes d’hommage et offrirai -dans ce blog- une rubrique à feu Kahouette

« PALATAB’ »

« Palatab’ »
Ça sonne comme un cri de guerre, un son de ralliement.
« Palatab’ ! Palatab’ ! » répètent-ils à l’envi.
Mais qu’est ce que ce barbarisme, cette incongruité lexicale dont eux seuls semblent détenir la clé sémantique? À la limite du solécisme grammaticalement dégénéré, d’une cacographie cacophonique confuse et féconde… une curieuse façon de parler, en somme.

Krevette sous meuble
À force d’efforts, j’ai quand même fini par comprendre: c’est ce qu’ils me disent quand ils estiment que je prends trop mes aises à la cuisine. Plus précisément, dès lors que je monte sur la table: « Palatab’ !  »

Je n’en comprends pas bien la raison mais je devine que c’est un espace qui n’est qu’à eux réservé. Pffft, c’est terriblement agaçant cette manie de limiter mon territoire en permanence.
Pourtant, je ne vois pas vraiment en quoi ça dérange. La cuisine c’est un peu ma salle de jeux: l’eau qui coule au robinet, les couteaux que je m’amuse à faire tomber, le coussin des chaises où je teste mes griffes…
Et là, sur la table justement, tout un sac de courses dans lequel je fouillerai bien, certaine d’y trouver mon bonheur. Allez, je tente le coup, je glisse une patte…
Mais aussitôt, le concert reprend: « Palatab’ ! Palatab’ ! »