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Si vous avez raté le
début: Tous
les cinq ans, c'est le même cinéma. Imperturbablement on
nous repasse le film. Les spectateurs cependant ne semblent pas s'en lasser
puisque c'est en masse qu'ils se précipitent sur les sales obscurs.
Pourtant, le spectacle est assez pénible et la mise en scène laisse souvent à désirer. Et que dire des comédiens sinon que leur prestation n'a d'égal que la vanité et l'arrogance dont ils font preuve au quotidien. Le scénario/synopsis lui même est sensiblement identique depuis vingt ans même si les scénaristes -comme dans toute sit-conne qui se respecte- s'ingénient à adapter la trame et les dialogues aux (réactions) envies (désirs) des spectateurs et -surtout!- des annonceurs. |
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| JACQUES C. | Depuis
qu'il a obtenu le rôle principal dans la production 1987 (?), Chrack n'a eu cesse de cabotiner, multipliant les effets de manches
(dissolutions foireuses, référendums ratés...) et
les interprétations hasardeuses de son propre personnage. Toutes
ces approximations ne semblent pas pour autant avoir gêné
les spectateurs puisqu'ils ont massivement votés pour qu'il demeure
en tête du générique de la saison 2002. À son actif, on doit admettre que, face au blockbuster américain, il a su faire montre (une fois n'est pas coutume) d'une brillante prestation en refusant de participer au tournage du de "Traque en Irak" qui fut, comme chacun sait, un mémorable bide commercial. |
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Jacadi: |
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À défaut
de véritables nouveautés politiques, Ségolette n'hésite pas à révolutionner... la langue française,
faisant sien le bon vieil adage: "si on ne peut changer le monde,
modifions-en son appellation". Ainsi son candidatage à la
présidentiature constitue le plus beau fleuron du non-évènement
médiatique et force est de reconnaître que la bravitude de
ses fautes de frappe aura fait couler autant d'encre que le Kärcher
du petit teigneux. Cependant, l'interprétation très ambiguë de son personnage laisse parfois perplexe le spectateur lambda... et jusqu'aux scénaristes qui craignent qu'elle ne mélange son rôle à celui des autres acteurs. |
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| SEGOLENE R. | |||||||||||||||||||
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| NICOLAS S. | La palme
de l'agitation médiatique lui revient sans aucun doute. De fait,
cumulant les rôles de candidat président et de super flic
de France, Sarkouille incarne magistralement le politicien
avide de pouvoir et prêt à toutes les bassesses pour poser
son petit cul sur le gros trône. Intime de la production, il a acheté
des parts dans le film, ce qui l'autorise à modifier le scénario
à sa guise et s'y attribuer les meilleurs rôles. Cette double
casquette lui permet d'exiger d'apparaître dans tous les épisodes
et même d'être la vedette, en marge de cette production, d'une
large collection de vidéos. Citons pêle-mêle: "On
a chouravé la mob à Fiston"; "Les tourtereaux
et les paparazzi"; "Nicolas à la plage"; "Nicolas
à la ferme"; "les vacances de Nicolas"; "Nicolas
fait du ski"; etc... Mais le public peinerait à s'y retrouver s'il ne comptait parmi son fan-club de grands esprits aussi éclairés que le nouveau locataire de Gstadt ou le nigaud endormi à gros bonnet. |
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| DUEL CHIC- | -DUO DE CHOC | ||||||||||||||||||
ARLETTE L. |
Curieusement, tandis qu'on félicite
le borgne de n'avoir jamais modifié la moindre virgule de ses répliques, Lelette subit, pour ces mêmes raisons, les foudres
permanentes de la critique qui l'accuse de radoter. Il est vrai que les
scénaristes ne l'ont pa gâté en lui assignant cette
unique réplique: "Travailleurs/vailleuses! On vous ment, on
vous spolie!"... qu'elle répète en boucle et en toute
occasion. Elle ne désespère pas pour autant de sortir un jour du troupeau des figurants pour se positionner en tête de générique. Mais il est plus probable que la carte vermeille ne la cueille avant et ne la mette à la retraite des planches. |
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| JEAN-MARIE LP | Depuis
l'épisode "Poison d'Avril" (2002) où il obtenait,
pour la 1° fois un grand rôle, Le Pet est soudainement
devenu "bancable" aux yeux des producteurs. Ce succès
inattendu a incité ses partenaires à copier ses répliques.
Ainsi, "celui qui dit tout haut ce que le monde pense tout bas"
peut fanfaronner à son aise, son affront national est devenu un
consensus adopté par l'ensemble des protagonistes de la sinistre
comédie. Le public lui-même s'engouffre dans la brèche du fascisme ordinaire et les autres comédiens copient son jeu, pourtant outrancier: Sarkouille lui pique la carrure sécuritaire, Ségolette emprunte son allure martiale et sa conception militaire du théâtre pour enfants. Même le centre mou de Biroute commence à redouter l'absence de foi cathodique des flux migratoires. Le borgne aurait-il été visionnaire en annonçant, avec plusieurs décennies d'avance, son grand film catastrophe? Il faut dire que sa blonde progéniture, devenue agents artistique, a largement participé à lui relooker la mèche. Et que le Grand Public, fatigué des gesticulations des autres acteurs a fini par songer que "de toute façon, ça ne pourra pas être pire!" ..................................................................................................................... Mais justement, si!!! |
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| LIONEL J. | ANCIENNEMENT SUR
VOS ÉCRANS |
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| (* Attention le téléchargement des fichiers audio peut prendre un certain temps) | |||||||||||||||||||
