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Puisque
j’vais devenir vieux
Que demain je n'serais que cendres
Bien sûr que je tremble un peu
Puisque j’pourrais plus m’défendre
Puisqu’on m’traite de vieille croûte
Que j’ai les poches pleines d’ennuis
C’est immonde, après cinquante piges
T’as des jours qui sentent la nuit
Puisque je campe sur un banc
Qu’on m’pique jusqu’à ma
chemise
Les p’tits vieux ça les effraie
C’est odieux comme on nous brise
Si rien n’peut plus m’raviver
Je suffoque, sans thune j’dévisse
j’finirai sur le macadam
On m’apporte déjà l’sapin
… On y vient
Toup, touloup, toulou-touloup, toup
Toup, touloup, toulou-touloup, toup
Puisque pauvre et seul j'irai
Que bientôt mes os seront dans le vent
J’finirai dans une p’tite cabane
Haine ou pardon, ça vaut rien
… ça vaut rien
Toup, touloup, toulou-touloup, toup
… rien !
Toup, touloup, toulou-touloup, toup
… ad libitum… |
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