C’est marqué sur la notice: une heure de jeu par jour. Plus que conseillé, c’est limite obligé.
Je ne parle pas pour moi qui joue -déjà- toute la journée mais, pour mon « propriétaire » (c’est le nom qu’ils indiquent sur le mode d’emploi). « Une heure d’accompagnement au jeu quotidien », parait que c’est bon pour ma constitution.
J’ai longuement hésité à le balancer aux autorités mais « ils » pourraient mettre mon zumain en cabane et je n’aurais plus personne pour remplir ma gamelle.
Alors, j’essaie de lui faire comprendre qu’il en va de son devoir: je lui mordille les doigts, je griffe son pantalon, je lui grimpe même dessus à l’occasion. Je lui pique ses affaires (j’ai une collection de stylos sous le meuble du salon, chut), je m’assieds même sur son clavier. En vain, la plupart du temps. Mon zumain n’est pas un rigolo.
Ce matin, je lui fais du bisou-nez, je lui lèche la tignasse (qui a énormément repoussée), je lui ronronne en mode turbo… Ah la la, qu’est ce qu’il faut pas faire pour qu’il me remue le bouchon.
Les zumains n’ont décidément pas le sens du ludique. C’est d’autant plus curieux qu’ils estiment pourtant que leurs progénitures en ont besoin, autant que de loisirs, de sport et de culture. Mais, curieusement, dès que le petit d’homme grandit, on cherche à éteindre sa curiosité, on formate ses centres d’intérêt, on conforme sa pensée… Et de jeu, surtout, il n’est plus question. Au risque de passer pour un gamin… ou un jeune chat !