Parler de mon trou

AUJOURD’HUI…
Je vous parlerai bien de mon trou
… Ah je vous vois venir avec vos esprits tordus. Vous attendez sans doute que je vous parle de ma mémoire qui flanche ou d’un trou d’air dans le manche. Non, non, c’est bien d’un trou qu’il s’agit. Un vrai trou de chez trou. Noir et profond. Et légèrement humide, qui plus est.
Un trou tout bête au fond du jardin: J’ y tombe comme Alice chutant aux Merveilles, pauvre fillette abandonnée au sombre labyrinthe des passions qui l’aspire. Telle Alice donc … mais beaucoup plus vite.  En fait presque aussitôt. Ça fait comme un gros « Splach ». Petite tâche poilue étalée sur parpaing!crevette leche cheveux
Un trou assez large cependant pour m’apercevoir -une fois mes petits quinquets déquinqués- que c’est un un peu comme une pièce de maison, une de ces piaules qu’on retrouve chez mes zoms… mais sous la terre. Oh, pas un banal trou de ver, peut-être le refuge d’une  taupe géante ?
Bon, appelons ça une cave pour simplifier, c’est la première fois que je vois un truc pareil. Je repère rapidement toutes une série de boites en fer comme on trouve dans les placards de mes zoms de maison et même quelques-uns de ces sachets qu’ils vident dans ma gamelle. Dis, tu crois qu’ils me volent ma pâtée et qu’ils viennent la planquer ici ? Je me doutais bien que je ne bouffais pas autant que ça, finette comme je suis.
mini minetteY aurait même comme des petits airs de caverne d’Ali Baba dans ce gourbi s’il n’y avait un sérieux manque d’ouvre-boites. minette

(Oups, un matou m’appelle, je poursuivrais plus tard…)

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