Pour preuve que je m’intéresse à l’actualité, j’ouvrirai, ici, une rubrique « chiens écrasés » , destinée à recenser différents faits divers et informations glanées sur le Net.
Je commencerai donc avec CHOUPETTE,  la chatte qui valait trois millions.
Une fortune amassée sur la seule année 2014 et consécutive à deux shooting photos (j’ai vu des shoots beaucoup moins rentables.)

Au point d’avoir sa propre chambre d’hôtel lorsque « son maitre » (on peut être pétée de tunes et n’en être pas moins larbin?) effectue un court séjour à New York ou de posséder son propre compte Instagram (https://instagram.com/choupettesdiary) où la suivent pas moins de 52000 moutons, avides de connaitre son dernier pet de travers ou la marque de son nouveau shampoing.
Devenu star à part entière, Choupette se la pète en s’étalant sur le net. Une chatte, à poils, sur la Toile, c’est pas un peu obscène?

Il faut dire qu’elle s’est acoquinée avec l’autoproclamé empereur de la mode, ce truc ignoble qui se colle sur le dos, un bout de tissu plus cher qu’un PIB d’Afrique, qui prétend ordonner les diktats de la mode et qu’on nomme Karl Lagerfeld. Une espèce de portemanteau sur pattes qui ne nous gênerait guère si on lui ôtait la parole. Mais voilà, il l’ouvre. Et généralement pour dire des conneries. Notamment pour nous assurer qu’il « ne la laisse pas faire de publicité pour des produits alimentaires [parce que] elle est trop sophistiquée pour ça ». Il nous apprend également qu’elle « dispose de deux servantes personnelles pour coiffer ses longs cheveux blancs » (qui sont des poils, soit dit en passant) et qu’elle « n’aime pas les autres animaux » (ce qui ne l’empêche pas d’aimer sa grosse bête de maitre)

Au fait, vous ai-je dis à quel point je trouvais idiot de rabaisser l’animal à une condition d’humain contaminé par la bêtise ambiante? D’ailleurs, que lui reste-t-il d’humains à ces lobotomisés de la surconsommation? Et quoi d’animal à ces peluches Nabilatisées ?